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Je viens de prendre connaissance de ce site et j'en félicite les auteurs et initiateurs. Pour nous autres nés en déhors du Burundi, connaître l'histoire de notre pays et de notre peuple est très important. Je note cependant que ce genre de site ou information devraient avoir une large diffusion. C'est l'une de chose qui nous manque. J'éprouve un grand regret quand je remarque que des héros nationaux comme Gahutu Remi, Mirerekanp Paul et j'en passe n'ont aucune place dans la mémoire nationale. La diffusion des certaines vérités (choquantes et dérangéantes pour certains) devraient étre promue, pour que l'histoire vraie soit ré-écrite. Merci.
Tony <tonytumagu@yahoo.fr> (8.01.2015)
  
C'est la première fois que je viens sur votre site et j'en profite pour vous adresser mes félicitations.
Jean <jeanneralbol@gmail.com> (22.09.2014)
  
C'est la première fois que je viens sur votre site et j'en profite pour vous adresser mes félicitations.
Jean <jeanneralbol@gmail.com> (22.09.2014)
  
BARUNDI BARUNDIKAZI, BANYWANYI BUMUGAMBWE PALIPE AGAKIZA. NKUKO MWAVYUMVISA KU MARARADIYO BE NO MUBIMENYESHAMAKURU, UMUGAMBWE PALIPE AGAKIZA, URONGOWE NA NYAKUBAHWA NGENDANGANYA CASIMIR , WARITAVYE URUBANZA RUWUHUZA NA MINISTRE WÍNTWARO YO HAGATI NDUWIMANA AHO HARI KU MUNSI WA 4 IGNEKEREZO RYA 8 RUSAM 2014. URUBANZA RWARASUBITSWE MU NTUMBERO YO KWIHWEZA IBIREGO. TWIBUKANYE KO UMUSHIKIRANGANJI YAFASHE INGINGO YO GUSHIRA KU RUTONDE UMUGAMMWE WACU KU RUTONDE RWIFUTWA MU GIHE PALIPE AGAKIZA URI MU MIMIGAMBWE IKWIJE AMATEGEKO.
Guy Michel <guye@michel.fr> (10.05.2014)
  
Chers compatriotes, Les volontaires, animateurs de votre site, reprennent l'initiative pour , d'abord vous adresses ses compassion en l'encontre de tous les victimes de recentes pluies torrentielles qui se sont abattues sur Bujumbura dans la nuit du 09 Fevrier 2014. Depuis ce jour, plu d'une centaine ont trouvé la mort, 4 camps des déplacés ont été creés pour les sans abris. AU moment ou le Gouvernement et les ONGs sont à l'oeuvre pour sauver et éradiquer des conséquences inhérentes, nous voudrions apppeler tous nos membres à manifester leur ferme volonté de porter leur contribution. Nous en sohaitons pour remercier le Gouvernment de ce noble travail et tous ces gens d'ci et là. Ni hahahngame PALIPE AGAKIZA k'ABarundi
Ngaboyukuri <ngabo@yahoo.fr> (15.02.2014)
  
Bravo pour le site
Lepouin Gustave <lepouin.g@gmail.com> (22.12.2013)
  
Nous sommes le 29 Avril 2013, le jour cauchemars pour les Hutus ou plus de 300,000 ont été sauvagement assassiné par le régime Mincombero, en guise de la mise en place du Simbananiye Althemon. Jusqu'ici personne n'ose parle de cette tragédie, ces actes ignobles perpétrés par le pouvoir Hima. Que justice soit faite....un jour au Burundi.
Claudine Ntakibirora <clauntaki@yahoo.fr> (29.04.2013)
  
Faut –il espérer un non retour out tout simplement la renaissance? Y’aursit-il in divin Messie qui remettras au trône le clic du Sud ? Que penses tu de que pense le clic du Sud ? S’endormirent-ils ? Car l’homme qui oublie est inexistant mais celui qui tolère est résistant. La résistance est un acte de conscience, elle est nécessite une force morale. L’auteur.. (Helmes) Qui est NTABARUMANIKA ? Est-ce le nom de famille d’un Burundais ? Il aura fallu deux temps pour que le grand public connaisse l’existence du TOP TEN et des mystérieux gros bras qui le composent. Et si le TOP TEN de l’armée scande la cadence de toute la machine étatique burundaise, le Major Président dispose d’un HEXAGONE ou Laboratoire civil hyper rôdé qui compose la partition à faire jouer à la fanfare. C’est cet Hexagone qui porte le nom de NTABARUMANIKA, un nom lui octroyé par une certaine opposition dont je ne citerai pas le nom parce qu’elle a déjà assez d’ennuis sans cela. Clarifions d’abord la question du TOP TEN de l’armée. Je vous dirai pourquoi plus tard. On peut, certes, parler de TOP TEN mais la réalité pratique nous commande plutôt de parler d’abord des « PARRAINS » de cette armée. Ils ont la particularité paradoxale suivante : Tous sont officiellement retraités de l’armée, mais ils sont plus puissants et plus influents que toute la haute hiérarchie militaire en activité réunie. Sans trop tarder, il s’agit des personnes suivantes : A tout Seigneur tout honneur, le Major Président ; ensuite le Colonel Jérôme SINDUHIJE qu’il ne faut pas confondre avec le journaliste Alexis SINDUHIJE, le Colonel Pascal SIMBANDUKU, le Colonel Jean BIKOMAGU, le Colonel MAREGAREGE et plus loin derrière le Colonel Edouard NZAMBIMANA sans oublier… le Colonel Jean Baptiste BAGAZA comme trouble-fête. Pour ceux qui ne le savaient pas, c’est le Colonel NZAMBIMANA qui fut dépêché à Arusha avant la signature de l’Accord de Paix du 28 août 2000. Il a littéralement terrorisé et menacé de tous les châtiments les chefs de délégations tutsi qui étaient en train de tenter d’approcher les chefs de délégations hutu pour ébaucher un Accord global ne gardant pas de question taboue. Il n’a même pas hésité à proférer ces menaces dans les allées du AICC (Arusha International Conference Center). Sous la Deuxième République, il avait déjà montré un tel sectarisme que même BAGAZA, qui n’était pas un garçon de chœur, en fut effrayé et s’en sépara très tôt avant les grands dégâts. Depuis longtemps, NZAMBIMANA a choisi de tout régler de manière forte et expéditive. Ce n’est pas son ancien collègue au premier Gouvernement BAGAZA, Jean-Baptiste MANWANGARI qui me démentira, lui qu’il faillit assommer en plein Conseil des Ministres. Hélas je n’invente rien dans tout cela. Comment est-ce que ces personnes ont pu acquérir, conserver si pas accroître leur l’influence après leur départ (officiel bien entendu) de l’armée ? La réponse se trouve dans les mécanismes qui animent les rouages de cette armée à savoir le recrutement et la promotion, les deux se caractérisant par une sélectivité très stricte. Ce n’est un secret pour personne que, pour entrer à l’ISCAM (Institut Supérieur des Cadres Militaires), il fallait un Parrain exactement comme à la maffia. A Dar Es Salaam, j’ai vu une rue qui s’appelle officiellement Maffia Street et, croyez-moi, elle n’est pas plus dangereuse que les autres, mais je vous déconseille de vous y promener tard la nuit. Quand je parle de maffia ici c’est bien plus sérieux. Il ne suffisait pas d’être Tutsi pour entrer à l’ISCAM, s’y sentir chez soi, collecter des galons et grimper les marches de la hiérarchie pour se retrouver commandant du 1er Bn paras, du 11ième Bn bdés, du 3ième Bn Codos, du 22ème Bn Bdés ou du Camp Mwaro. Quand un Hutu aigri la décrit seulement comme une armée tutsi c’est bien ne pas la connaître car cela ne révèle pas ce que les pouvoirs familiaux, prétendus républicains, en ont fait. Les Parrains que j’ai nommés en haut ont eu des années sinon des décennies à recruter, à gérer et à promouvoir des officiers et des sous-officiers toujours dans le contexte de procédures très sélectives. Ne croyez surtout pas que quand ils se sont retirés officiellement de l’armée ils ont abandonné leur établissement. L’armée se caractérise par un esprit de corps poussé ; c’est la structure la plus corporative qui existe dans l’Etat. Et quand cette armée est détentrice du pouvoir on ne la quitte jamais pour de bon. Et quand certains projettent de renvoyer cette armée dans les casernes, les héritiers de la structure posent la question à leurs Parrains: « Et vous aussi vous voulez nous abandonner ? ». La réponse est comme celle qu’on lit dans les Ecritures : « A qui irions-nous seigneur ! ». Ici c’est seigneur avec un petit s pour ne pas profaner les Ecritures. Ce seigneur, c’est l’armée qui donne le pouvoir à qui elle veut à commencer par ses fils tel le Major Président. La conséquence de tout cela est que, à côté de la hiérarchie officielle, il existe une hiérarchie parallèle plus informelle mais plus opérationnelle, celle des relations décrites en amont. C’est ce qui fait qu’un simple Lieutenant, KAMANA, est devenu l’homme omniprésent du putsch du 21 octobre. Ce n’était pas lui qui agissait, car il n’était que le bras de son oncle qui lui figure en bonne place de la liste des Parrains cités en amont. C’est aussi pour ces raisons qu’un simple Major comme BIZURU, qui, de surcroît, n’est pas le plus fort physiquement dans cette armée, se permet de rosser publiquement des Colonels devant un Chef d’Etat-Major qui fait comme s’il n’avait rien vu et cela dans un lieu aussi respectable pour ce corps qu’est le Mess des officiers. C’est ce qui fait aussi que le Major Président n’a jamais été pressé de collecter les galons sans que cela empêche les Généraux de le saluer avec un grand respect mêlé de crainte. Il a retenu les leçons du passé. BAGAZA, un Colonel, s’était payé « le scalp » de deux Généraux, MICOMBERO et NDABEMEYE, alors respectivement Lieutenant-Général et Général-Major. Lui–même Major s’est payé un Colonel le 3 juillet 1987. Quelque chose prime sur le grade. Si vous n’avez rien que des galons, vous n’avez rien du tout ou presque, car il vous reste encore le salut qu’on vous gratifie publiquement au compte-galons : La seule réalité de façade que voient les pauvres civils. En définitive, les Parrains de l’armée, sont de vieux loups de ce corps qui sont partis en emportant avec eux le bâton de commandement. Dans tous mes ouvrages (quatre) j’ai toujours dit que les militaires se recrutent au sein des civils. Dans la classe politique on voit le même parrainage. Au Burundi, on reconnaît la puissance d’un Parrain politique à la manière dont il parvient à placer au sommet des crétins de la dernière espèce. Ce que je dis ne va pas réjouir tout le monde. J’assume ce que j’écris, contrairement à ceux qui utilisent des pseudonymes, car lorsqu’on est convaincu de la véracité de ce qu’on écrit, la seule raison du recours à un pseudonyme est l’opportunisme. Ce qui permet de rester l’ami de ceux qu’on vilipende derrière leur dos. Je n’en suis pas encore là. Comme je n’aime pas dire des choses que je ne sais pas prouver, je vais vous illustrer cela par l’exemple type. Comment, d’après-vous, François NGEZE a surgi de nulle part, gravi les marches, pour ensuite devenir le grand troubadour que l’on a connu et finalement terminer en apothéose comme Roi des putschistes ? Il était une fois un certain être humain qu’on appelait François NGEZE. Lequel enseignait au Collège de Gisenyi (pas Gisenyi au Rwanda mais Gisenyi du quartier industriel de Bujumbura). Il paraîtrait que, pour tout diplôme, il a présenté un document quelque peu douteux. Mais passons, car ce n’est pas ce qu’il y a de plus grave dans son passé. Rentré du Rwanda où il avait été très longtemps réfugié, il a fait une longue traversée du désert et n’avait, semble-t-il, presque plus de quoi se mettre sur le corps quand il a eu ce travail. Comme on dit en kirundi « yari ageze ahamanuka ». A Gisenyi, un puissant du Laboratoire (qui y est encore aujourd’hui) l’a ramassé et trouvé qu’il ferait un excellent haut-parleur. Et pour que les intéressés sachent que je ne prétends pas savoir ce que je ne sais pas, la personne qui a happé NGEZE vers le sanctuaire UPRONA est BARARUNYERETSE. Il lui a téléphoné en personne pendant que NGEZE donnait cours et lui a demandé de se présenter à son bureau toutes affaires cessantes, comme on dit. La personne qui m’a donné cette information, il y a quinze ans, n’a pas encore oublié, moi non plus. NGEZE, le va-nu-pieds au propre, se retrouva Secrétaire Exécutif de l’UPRONA en Mairie de Bujumbura. Mais en réalité la personne qui était chargée d’identifier les galériens hutu, qui seraient éternellement reconnaissants si on les tirait du néant, n’était pas BARARUNYERETSE mais un autre haut dignitaire UPRONA, très discret, qui travaillait sans fanfare. La sûreté ne savait pas le dixième de ce que lui connaissait sur l’élite montante hutu. En échange de cette sortie du néant, NGEZE, qui au Rwanda avait été un grand activiste, souvent d’ailleurs téméraire, a aidé à dresser une fiche individuelle sur les éléments les plus en vue rentrés d’exil du Rwanda comme lui. Il le fit tant et si bien qu’on lui en fut reconnaissant. Vous comprenez maintenant comment il est devenu Gouverneur de Bujumbura rural. Parce qu’il y était né croyez-vous ? Il y avait 100% de cela mais aussi 100 % d’autre chose. NGEZE a promis d’aider à balayer le PALIPEHUTU. Il a fait ce qu’on appelle en kirundi « kwemera ubuki utegeka ». Près de 30 années après cette promesse, le PALIPEHUTU (FNL) y est plus fort que jamais. Mieux, ou pire -ça dépend de quel côté on se place- , le FNL-PALIPEHUTU s’est installé sur les terres de la famille NGEZE et cueille même ses bananes, m’a-t-on dit. Comme c’est un endroit où il n’est pas aisé de se rendre, et le Major Président ne me contredira pas, je ne pourrai pas m’y rendre afin de vous confirmer à 100% cette occupation. Le Laboratoire du Major Président est performant, très performant. Il recourt à tout un arsenal tactique, y compris les classiques du domaine militaire telle que la diversion. Quand sur un terrain de combat vous entendez subitement le feu crépiter sur la droite dites-vous qu’à priori l’ennemi veut, non seulement que vous vous mettiez à découvert mais aussi et surtout que vous commenciez à répliquer sur ce flanc pendant que lui fait mouvement sur l’autre flanc, en direction opposée. Quand NGEZE a été parachuté Secrétaire Exécutif à la Mairie, les milieux PALIPEHUTU ont su qu’il les avait vendus et s’attendaient au pire. Le Laboratoire du Major Président a décidé de l’envoyer à l’autre bout du pays à Cankuzo, l’extrême Est du pays, pour que ces milieux le perdent de vue. Si Dar Es Salaam avait été une ville burundaise, c’est là qu’on l’aurait expédié. Ensuite, on l’a ramené à son véritable lieu d’affectation, Bujumbura rural comme Gouverneur. Le poste qu’il occupait à Cankuzo. A côté de NGEZE, le Major Président et son Laboratoire ont récupéré des cadres parmi les plus durs du PALIPEHUTU, dont certains font la pluie et le beau temps aujourd’hui. On se rend compte qu’au PALIPEHUTU ils avaient tenu le langage extrémiste non pas pour servir les Hutu mais se frayer un passage vers les sommets. Méfiez-vous toujours de ceux qui ont des slogans ronflants. NGEZE et les autres « produits de pêche », ont donné les informations permettant au Labo du Major Président d’infiltrer le PALIPEHUTU. Vous comprendrez mieux quand, dans les jours à venir, je vous parlerai de ladite attaque du PALIPEHUTU de novembre 1991. Un PALIPEHUTU qui a eu des armes en novembre 1991 et qui n’avait plus une seule carabine de chasse le 21 octobre 1993. Vous trouvez cela normal ? La version qu’en a donné le Labo du Major Président et que tout le monde a gobé est une pure fabrication. Autre détour nécessaire. L’attaque de Mabanda, en août 1990, elle était due à qui ? Quelques années plus tard, l’un des encadreurs de cette attaque fréquentait des Colonels de l’armée du Major Président. Comment et quand avaient-ils fait connaissance ? Mystère ! Le détour était nécessaire parce que si quelqu’un dit qu’il y a eu un PALIPEHUTU du Major Président on va le prendre pour un fou. Et c’était un vrai et pas comme celui que le Gouverneur de Ngozi NDIHOKUBWAYO avait fabriqué à une certaine époque pour avoir des gens à juger. Ce sont ces « produits de pêche » dont le plus connu est NGEZE, qui ont fait croire au Major Président que le terrain était conquis. NGEZE se retrouva Ministre de l’Intérieur. Un poste clé où se bousculent surtout les crétins et les hommes de paille parce que leur rôle n’est pas d’encadrer la population mais d’asseoir le pouvoir du patron qui les a placés. Le Labo du Major Président pilote la trajectoire de ses produits avec une précision et une traçabilité impressionnantes. Quand NGEZE est devenu l’heureux élu du Laboratoire il a eu comme collègue et/ou surveillant un certain Godefroid BARANDAGIYE. Qui l’a suivi comme une ombre. Il était son Conseiller à Cankuzo et à Bujumbura rural. Il a fallu adjoindre à NGEZE un Conseiller hutu pour ne pas faire fuir le gibier PALIPEHUTU avant qu’on lui ait administré la potion magique. Pendant que NGEZE était à Bujumbura rural, son collègue BARANDAGIYE ne s’est pas ennuyé. Il paraîtrait que ... mais ce serait faire un détour inutile. Toujours est-il que quand NGEZE est devenu Ministre de l’Intérieur, son Conseiller BARANDAGIYE est devenu son Directeur de Cabinet. Dans la nuit du 1er juin 1993, le Ministre NGEZE et le Directeur de Campagne, feu Fridolin HATUNGIMANA, se sont livrés à des activités pour le moins peu orthodoxes, pour ne pas parler purement et simplement de tentative de cambriolage des résultats. C’est paradoxalement le Major Président et le Président de la Commission électorale Térence SINUNGURUZA qui les ont empêchés de commettre le hold-up. Ils voulaient fixer à leur seule convenance les résultats à proclamer. Le Major Président a compris qu’il avait pris un simple haut-parleur pour un chanteur compositeur. Car NGEZE avait des ambitions inversement proportionnelles à son quotient intellectuel. Il se voyait déjà Premier Ministre à l’issue des élections. Le 21 octobre, il a eu mieux pendant deux jours, même s’il s’est surnommé lui-même le Président en pyjama. Parions que s’il avait eu le temps de s’installer confortablement aux commandes, il aurait nommé comme Directeur de Cabinet du Président NGEZE son grand collaborateur, ou surveillant, Godefroid BARANDAGIYE. NGEZE a manqué son rendez-vous, mais BARANDAGIYE n’a pas maqué le sien. Pour ceux qui vivent à l’étranger et qui ne le savaient pas Godefroid BARANDAGIYE est le Directeur de Cabinet du Major Président. Comme Directeur de Cabinet, il n’y a pas plus haut. Le Laboratoire du Major Président compte à son actif des exploits en surnombre tant et si bien que je ne peux avoir la prétention d’en décrire même le tiers, ne parlons pas de la moitié. Même ceux qui évoluent dans ce qui porte le nom de haute sphère de la politique ne perçoivent rien des vrais acteurs. Ils sont comme celui qui croit avoir vu les effectifs d’une équipe de football en regardant juste ceux qui sont assis sur le banc des réserves. Les milieux hutu ont indexé RUGAMBARARA et NZEYIMANA comme les grands planificateurs des Villes Mortes. Moi j’ai toujours dit que sans la participation de personnalités influentes dans l’UPRONA rien n’était possible. Voilà donc que Joseph NZEYIMANA, invité du mois de novembre 2002 du site de l’ARIB déclarait que le laboratoire des Villes Mortes se trouvait à l’UPRONA. Et que c’est Jean-Baptiste MANWANGARI qui officiait tandis que Antoine NDUWAYO présidait les « commissions techniques ». C’est bien pour cela que, quand ce dernier parlait de ceux qui jetaient des grenades à Nyakabiga, il disait « Les jeunes » et que quand il parlait de ceux qui les jetaient à Kamenge, il disait « Les terroristes ». Ceux des Hutu qui l’ont surnommé BAGOSORA ne savaient même pas le dixième de la réalité et l’ont fait pour quelques peccadilles. Si vous avez fait attention vous avez déjà deux noms de NTABARUMANIKA, l’Hexagone ou Laboratoire du Major Président. Il s’agit de BARARUNYERETSE et de MANWANGARI. Ainsi lisez NTABARUMANIKA comme suit : NTA comme NTAHUGA; BA comme BARARUNYERETSE ; RU comme RUKINGAMA ; MA comme MANWANGARI ; NI comme NIYONSABA et KA comme KADEGE, le nouveau patron de l’UPRONA. Un nouvel arrivant a sauté sur le train en marche. Il s’agit de Cyprien MBONIMPA. Lui qu’il avait embastillé pour prétendue participation à un coup d’Etat, le Major Président l’a enrôlé. Il applique un principe donné par son prédécesseur BAGAZA qui a dit un jour : « Les Burundais aiment l’argent et craignent le pouvoir ». En d’autres mots, vous collaborerez avec les tenants du pouvoir ou alors ils vont vous ruiner. Vous constaterez que ce laboratoire comprend des diplomates chevronnés et des personnalités politiques qui sont loin d’être des novices. Et croyez-moi, on nous a toujours dit : « N’aho uzoba wanka urukwavu uze wemere ko runyaruka ». Si non vous l’apprendrez à vos dépens. Les expéditions du Laboratoire ne sont pas dirigées contre une ethnie mais contre toute personne qui se met en travers de sa route. En allant aux négociations d’Arusha le Major Président avait besoin d’être le seul à disposer de forces consistantes. La manière dont son Laboratoire a cloné toutes les formations politiques a été remarquable. A l’ouverture des négociations d’Arusha on a vu Mathias HITIMANA, Président du PRP se disputer le siège avec GIRUKWISHAKA, sous le regard amusé da la délégation du Major Président. Quand ce dernier a eu ce qu’il voulait, à savoir la direction de la transition, il a abandonné les clones qu’il avait fabriqués et il s’est dit : « Adieu paniers vendanges sont faites ». Au vu de ce que le Major Président, qu’ils étaient partis débarquer à Arusha, n’était nullement disposé à déposer le tablier, son opposition intérieure a créé l’ANAC ou Alliance Nationale pour le Changement, si mes souvenirs sont bons. Certains l’ont surnommée « l’Arnaque » pour jouer avec les mots. Le Laboratoire du Major Président a répliqué par la réponse du berger à la bergère en créant la « Convergence » appelée en kirundi « Uruhongore ». A Arusha, quelqu’un m’a dit : « Injira mu Ruhongore ». Et pour réponse, je lui ai dit : « N’inyana zararuhevye ». Cet Uruhongore ou Convergence était présidée par Augustin NZOJIBWAMI. Une fois, ladite Convergence a sorti un communiqué contre le Médiateur MANDELA. NZOJIBWAMI et les autres ont signé, sauf celui qui avait composé le texte. Le style du texte est indubitablement le sien. Comme par hasard il appartient au Laboratoire. Que les Hutu, dont on se moquait souvent qu’ils sont bêtes, se tranquillisent. Le Labo du Major Président a dribblé et mené en barque les leaders tutsi du G10. Beaucoup dans l’opinion n’ont certainement jamais entendu parler de la mésaventure ci-après. Avant la signature des Accords d’Arusha du 28 août 2000, MANDELA a fait des consultations pour savoir si toutes les Parties pouvaient accepter que la transition puisse être dirigée par un Tutsi. Presque toutes ont dit oui. Induits en erreur par un ami Sud-Africain du Laboratoire du Major Président des leaders tutsi sont partis faire savoir au Médiateur qu’ils étaient candidats à la succession. N’ayant pas remarqué le piège que « dirigée par un Tutsi » signifiait « dirigée par le Major Président ». En attendant, ce dernier a vu qui convoitait sa place et s’est aussitôt occupé d’eux en priorité. L’un d’entre eux a fait son mea culpa et est rentré dans les grâces, curieusement la veille de la signature. Et avec le Gouvernement du 1er novembre 2001, il a eu des faveurs que les autres partis de l’importance du sien n’ont pas eu. Le Labo a même fait un coup au CNDD-FDD, à l’époque où NDAYIKENGURUKIYE était maître à bord. Une rencontre du Gouvernement du Major Président a rencontré celle du CNDD-FDD. Alors qu’il n’était rien prévu de tel, un Accord de cessez-le-feu a été signé. Le chef de la délégation du CNDD-FDD n’a même pas remarqué que la délégation d’en face n’était pas de nature à parler de cessez-le-feu encore moins de le signer. Le délégué du Major Président, membre du Laboratoire, qui a pu arracher cette signature-papier de cessez-le-feu est un diplomate chevronné qui n’a plus grand chose à apprendre dans ce domaine. Le résultat obtenu n’est pas la signature en elle-même, qui ne valait rien, mais le fait que les délégués du CNDD-FDD auteurs de cette sottise n’allaient plus jamais réapparaître au premier plan. Ce fut donc une aubaine, car le Labo s’inquiétait de la présence active d’un de ces délégués sur le navire CNDD-FDD. Le papier de cessez-le-feu a été jeté à la poubelle quand ce résultat fut définitivement acquis. A ceux qui agissent au jour le jour et attendent d’être assommés avant de crier, au lieu de crier et d’appeler au secours avant d’être assommés, le Labo oppose une action synchronisée, laquelle action assure au Major Président une avance permanente de plusieurs longueurs sur ses poursuivants. Après les tragiques pertes en vies humaines qui ont accompagné et suivi l’assassinat du Président NDADAYE, le Labo a mis sur pied un plan parfaitement synchronisé de survie et de conquête à long terme. Le plan commençait par un tir de barrage. Pour museler le FRODEBU et l’empêcher de parler de putschistes, la meilleure solution fut de dire que ce parti, en tant que tel, avait organisé le génocide des Tutsi. Aucun membre de ce parti ne pouvait alors hausser le ton sous peine qu’on lui colle un dossier judiciaire. Tous les cadres du FRODEBU se sont mis à trembler, tant ceux qui avaient des crimes sur la conscience que ceux qui n’étaient que de simples persécutés. Les plus en vue à l’époque, NGENDAKUMANA et NZOJIBWAMI ont eu des dossiers contenant quatre ou cinq chefs d’accusation de crimes à caractère génocidaire. Quiconque pouvait se dire que si on traînait des parlementaires devant le Parquet Général sans se soucier de l’immunité parlementaire dont ils jouissaient, c’était pour des crimes relevant du flagrant délit. Et que donc les Burundais allaient, dans un débat public, savoir en quoi et comment des parlementaires élus avaient pu commettre l’impensable, à savoir massacrer la population d’électeurs. Car un parlementaire élu a un mandat national (Voir la Constitution) et devient l’élu du Peuple et pas seulement de ceux qui ont voté pour lui. A la grande stupeur générale, ces dossiers disparurent aussi subitement qu’ils étaient apparu. Et, comme par hasard, ils disparurent au moment où se concluait le fameux Partenariat. Permettez-moi de douter que ce soit une simple coïncidence. Nous y reviendrons ; chaque fois que les choses allaient se clarifier au Burundi, des forces ont surgi pour créer l’incertitude générale. C’est la recette qui ne sort qu’aux grandes occasions. Aujourd’hui, elle vient de réapparaître. Soyez certains que le Major Président et son Club abordent un rendez-vous important et qu’ils ont donné instruction au Labo de mettre la machine en marche. Aujourd’hui, on nous apprend que parmi les instigateurs du putsch du 21 octobre il y avait des hauts dignitaires du FRODEBU. C’est très bien. Mais qui sont-ils, n’ont-ils pas de noms? C’est curieux qu’on nous le dise juste aujourd’hui pour un putsch vieux de 10 ans. On ne nous dit rien de ce qu’ils ont entrepris qui laisse penser qu’ils aient participé au complot. Quand moi j’affirme que le Colonel Mamert SINARINZI doit comparaître, c’est parce qu’il a lu le communiqué du putsch et que personne, lui y compris, ne peut nier que c’est lui. C’est alors à lui de prouver qu’on l’a forcé de le lire et de dire par qui ? On l’a mis provisoirement à l’abri. Puisqu’il paraît qu’il est actuellement l’un des hommes forts de la CAP ou Conférence des Apôtres de la Paix. Quelqu’un qui a lu publiquement un message qui a conduit à la ruine d’un pays se permet de s’appeler « Apôtre de la Paix » sans un regret ou remord ! Quand ils sillonnent le monde, on les prend pour de véritables Apôtres. Alors que certains devraient plutôt s’appeler les Diables de la Paix sans exagération aucune. On sort souvent les accusations, non pas pour combattre l’impunité mais soit pour régler des comptes, déclasser des concurrents ou alors faire de la diversion. Depuis des années, certains ont cru pouvoir se débarrasser du Major Président juste en l’accusant d’être le cerveau du putsch du 21 octobre 1993. Quand bien même ils donneraient les preuves, croyez-moi, il faudra bien plus pour le débarquer. On n’a droit à aucune preuve, soit qu’il n’y en a pas, soit alors que ceux qui les détiennent les réservent à de grandes occasions. Ils font ce qu’on appelle en kirundi kumotereza. Parce que tout le monde est devenu expert dans cet art du suspens. Aujourd’hui on nous révèle un peu tardivement qu’il faut chercher les putschistes partout y compris au sein du FRODEBU. Ainsi donc, au FRODEBU, il n’y aurait pas seulement des génocidaires mais aussi des putschistes. Pourquoi cette révélation tardive mais qui semble tomber bien à propos ? A Arusha, il a été décidé à l’unanimité de demander la constitution d’une Commission d’Enquête Judiciaire Internationale pour le Burundi. Tous les grands chefs jurent par tous les dieux qu’il faut combattre l’impunité. Mais pourquoi ne sont-ils pas pressés de ratifier le Traité de Rome qui permettra de juger ceux contre lesquels la Commission aura établi que de lourdes charges pèsent sur eux ? La raison est que, à mon humble avis, on veut préparer l’opinion à une nouvelle amnistie générale. De tous les Burundais. Et le FRODEBU devra applaudir des deux mains puisqu’il est accusé d’abriter à lui seul à la fois putschistes et génocidaires. Ainsi, les criminels pourront, une fois de plus, se dissoudre parmi les honnêtes gens. Et c’est cela le secret de l’impunité qui encourage le crime. Et paradoxalement, plus on est grand criminel plus on a la chance de demeurer impuni. Au Burundi, si vous volez une chèvre vous serez crucifié au marché. Si vous prenez 5 millions de dollars à la BRB ou si vous détournez pour 15 millions de dollars d’aide médicale en tuant le Représentant de l’OMS, au lieu de vous lapider, on viendra plutôt vous demander un peu du butin. N’a-t-on pas honte de parler de réconciliation nationale au Burundi ? Chacun est prêt à laisser le voleur piller le voisin, l’assassin couper la tête au voisin, pourvu qu’il lui promette de ne pas venir faire la même chose chez lui. Les coalitions d’intérêts recourent au pire des machiavélismes. Aujourd’hui, certains Burundais ont créé pire que l’ethnisme. Les principes les plus élémentaires ont disparu. Certains vendraient volontiers leur mère pour un poste de pouvoir. Dans « La Saga d’Arusha » je disais qu’il vaut mieux avoir à faire avec quelqu’un qui est dur mais qui a des principes. Au moins le jour où vous conviendrez de quelque chose il le respectera. Mais méfiez-vous de ceux qui, aujourd’hui, donnent des leçons et enseignent comment une personne modérée doit se comporter. Avez-vous réalisé que c’est en accédant au pouvoir qu’ils le sont devenus ? Exemple. Renseignez-vous. Quand le Major Président a pris le pouvoir le 3 septembre 1987 à l’Université du Burundi, sanctuaire des agitations, certains étudiants tutsi ont dit à leurs collègues hutu qu’un dur venait de s’installer aux affaires. N’oubliez surtout pas que le Major Président était Chargé des Opérations à l’Etat-Major quand la guerre a failli éclater avec le Zaïre de l’époque. C’est lui qui, au pouvoir, est devenu champion de l’unité avec les résultats qu’on connaît. Dans le camp d’en face, on a vu de grands activistes du PALIPEHUTU abandonner du jour au lendemain le langage stéréotypé de ce parti et rejoindre le Major Président pour nous enseigner l’unité nationale. Ils figurent d’ailleurs parmi les meilleurs amis du Major Président. La fausseté est devenue une valeur au Burundi. Quand le Vice-Président Sud-Africain ZUMA a rencontré les Signataires de l’Accord d’Arusha, les gendarmes du Major Président ont d’abord évacué les représentants du PARENA. Pour la raison que le PARENA est Signataire de l’Accord d’Arusha mais qu’il n’a pas signé l’acte d’engagement à l’Accord. C’est le monde à l’envers. Le PARENA a peut-être commis un péché mais les autres Signataires ont commis un véritable sacrilège. Ils ont signé l’acte d’engagement à l’Accord d’Arusha et n’ont cessé de le violer. La première violation a été commise quand ces Signataires ont pris part à un Gouvernement dit de Transition avant la signature d’un quelconque cessez-le-feu. Ils ont permis au Major Président de prendre tout son temps avant de venir négocier ce cessez-le-feu pourtant inscrit dans les premiers articles dudit Accord. Deux années de guerre de plus auraient pu être évitées en maintenant la pression. Il vaut mieux ne pas prendre un engagement qu’on sait d’avance qu’on ne va pas honorer compte tenu des conditions que prendre cet engagement et le violer le lendemain surtout de manière délibérée. Devant l’expulsion de la salle des délégués du PARENA les autres se sont probablement sentis irréprochables. Alors qu’ils sont complices actifs ou passifs de l’intensification de la guerre après la signature d’un Accord de paix. Savez-vous que certains arsenaux comme les hélicoptères lourds de combat ont été commandés après la signature d’un Accord dit de Paix ? Quand, en sortant, les délégués du PARENA ont rappelé le proverbe kirundi qui dit : « Inkoni ikubiswe mukeba urayirenza urugo », ils faisaient part de ce total manque de principes qui gouverne aujourd’hui la classe politique burundaise. Le Major Président a réussi l’exploit d’inculquer aux acteurs politiques le chacun pour soi et advienne que pourra. En accentuant la répression des groupes trop remuants, il est en train de parachever l’émiettement de l’échiquier politique actuel de Bujumbura. Cela va également relancer l’ethnisme entre formations comme s’il n’y en avait pas déjà assez. Il entame la dernière ligne droite vers un nouveau coup de poker au sommet du pouvoir. Je ne sais pas encore dire qui seront les dindons de la farce. Une chose est sûre. A ceux qu’il n’a pas encore mis sous pression aujourd’hui et qui oublient qu’ils y étaient hier, il réserve la seule alternative suivante : « Mesdames et Messieurs, êtes-vous avec moi ? Si oui merci beaucoup. Si non je continuerai sans vous mais sachez que vous me le paierez très cher ». Dans un article antérieur, j’avais dit que quand le Major Président partira il nous aura tous transformés en menteurs. Et j’apprends que dernièrement, quand il est parti expliquer l’Accord signé avec Pierre NKURUNZIZA, il a « oublié les annexes à la maison ». Et il n’a envoyé personne les chercher. Veut-il que l’armée se soulève quand elle en apprendra le contenu ? Parce que ce qu’on cache devient suspect de ce seul fait. On peut deviner à quoi servira cette manoeuvre. A l’occasion de la présentation des voeux du Nouvel An, le Major Président a annoncé la couleur. Sans détours il a dit qu’il partira si TEL EST LE CONSENSUS DE TOUS LES BURUNDAIS. J’espère que tout le monde a compris. Il ne partira jamais. Rappelons la définition du consensus. Il y a consensus si personne ne s’oppose à la proposition. Croyez-vous que l’armée, qu’il s’est employé à préparer au refus et à laquelle il a même refusé les annexes de l’Accord signé avec NKURUNZIZA va lui demander de détaler sans préavis ? Faut pas rêver ! Puisque le titre de l’article était NTABARUMANIKA, le Labo du Major Président terminons par là. Les chimistes savent que, à côté des véritables chercheurs de laboratoire, il y a toujours des laborantins qui sont plus des alchimistes qu’autre chose. Figurez-vous qu’il y a de tels laborantins dans les corridors du Major Président. Le premier est le Ministre de l’Intérieur NTIHABOSE. Pour adresser les voeux de Nouvel An de son Patron au Sénateur BAGAZA, le Ministre NTIHABOSE a sorti, le 3 janvier 2003, une ordonnance prolongeant d’un mois sa mise en résidence surveillée. Et tout le monde accepte au Burundi qu’un Ministre se substitue aux Juges sachant qu’on parle de la Séparation des Pouvoirs depuis près de quatre siècles ! Et surtout que ce Ministre se substitue aussi à la loi. Allant jusqu’à ignorer qu’une garde à vue ne peut durer que quelques jours. Il est vrai que, si ce n’est pas lui qui est à la Bastille de Mpimba, quelques jours peuvent partir d’un jour et puis s’étendre à deux jours et, en ajoutant chaque jour un jour de plus, on pourra détenir quelqu’un jusqu’au Jugement Dernier. Et si lui n’est pas à Mpimba aujourd’hui il pourrait s’y retrouver demain. L’autre laborantin est le Ministre de l’Education MPAWENAYO. En juillet 2002 son Gouvernement avait promis aux enseignants une régularisation pour janvier 2003. Il restait cinq mois et certainement que l’équipe du Major Président s’est dite qu’il avait tout le temps de voir venir. Mais malheureusement, cinq mois passent vite, et même très vite quand on est au pouvoir. Janvier 2003 est entamé et va tirer à sa fin. Les enseignants se rendent compte qu’on tarde à leur dire quand ils iront à la caisse. Mais voilà que le Ministre MPAWENAYO démontre aux Burundais qu’il est digne de l’attachement que lui voue le Major Président. Il sera bientôt Vice-Roi de la diversion, un véritable clone de son Chef. Au lieu de répondre à la question des Syndicats des enseignants il leur dit plutôt qu’il va d’abord faire la chasse aux « enseignants fantômes ». Et bien entendu, avant qu’il ait fini de les débusquer, il ne paiera personne. Théoriquement tous ces enseignants sont présumés fantômes. Mais combien de temps prendra cette opération de débusquement ou de débusquage des enseignants fantômes, un mois, deux mois, un an ? Et c’est tout de même incroyable que ce soit au moment où on lui parle de billets de banque en vrai papier monnaie que lui commence à voir des fantômes à la place. De qui se moque-t-il ? Mais les fantômes ne sont pas la seule recette imaginée par l’élève du Major Président. Il va procéder au redéploiement des enseignants dans le pays parce que, semblerait-il, il y a une mauvaise répartition. Et il constate cela exactement au moment où ces enseignants lui demandent la petite régularisation promise. Savez-vous à quoi pourra servir ce redéploiement ? A créer des « enseignants fantômes » à éliminer. Je m’explique. Si vous envoyez des mutations à 20% des enseignants pour qu’ils aillent à l’autre bout du pays et que vous déclenchez simultanément les missions pour soi-disant débusquer les enseignants fantômes, il y a des enseignants qui ne seront recensés nulle part parce que se trouvant entre leur ancien lieu d’affectation et le nouveau. Déjà à l’époque où les gens étaient payés, déménager était difficile et ça m’étonnerait que ce soit plus facile aujourd’hui. Aujourd’hui, tout le monde ment à tout le monde, y compris aux enseignants qui ont une mission noble. Imaginez-vous si, à leur tour, ils commençaient à mentir aux écoliers en leur apprenant que 2+2=1000 (deux plus deux font mille). Le Gouvernement du Major Président a même menti au Fonds Monétaire International. Dans sa lettre au FMI de septembre 2002 (page 40 du document de la Banque annexe I) le Gouvernement a dit au FMI qu’il honorerait ses engagements envers les enseignants en faisant des économies notamment sur les dépenses de l’armée. Il ajoutait que cela serait rendu possible par la signature d’un Accord de cessez-le-feu. Pendant qu’il faisait des acrobaties pour retarder la signature de ce cessez-le-feu, il envoyait son ami le Colonel SIMBANDUKU sillonner le monde pour acheter des armes. Pour terminer, un conseil. Pas aux vétérans du Labo parce qu’ils savent ce qu’ils font, même s’ils le font au détriment de la population. Je m’adresserai aux laborantins tels MPAWENAYO, NTIHABOSE et d’autres sur lesquels je reviendrai un de ces jours. Dans un laboratoire, il ne faut jamais oublier les règles de manipulation des produits dangereux. Si vous disposez d’acide et d’eau ne croyez pas que vous pouvez verser l’un dans l’autre à votre guise et dans toutes les concentrations (d’acide). Si vous versez de l’acide dans l’eau, vous pourrez poursuivre votre expérience. Mais si vous versez de l’eau dans de l’acide concentrée, vous allez avoir une surprise très désagréable. Si le laboratoire ne saute pas vous, au moins vous serez tellement défiguré que même votre mère ne vous reconnaîtra plus. A bientôt Avertissement Quelques uns n’ont pas compris les deux raisons qui font que NTABARUMANIKA, le Laboratoire du Major Président, soit appelé HEXAGONE. Un hexagone a six côtés et surtout six sommets. Et quand vous regardez l’Hexagone vous voyez surtout les six sommets qui sont saillants. Et dans le cas qui nous concerne, les six sommets sont NTA et BA et RU et MA et NI etKA. Mais faites attention. Ici il ne s’agit pas d’un polygone régulier. C’est un polygone irrégulier et même très irrégulier. C’est à dire que tous les côtés ne sont pas égaux. A titre d’exemple le côté KADEGE est de loin plus grand que les autres. J’ai montré une ébauche géométrique de cet Hexagone à quelqu’un. Il a failli mourir de rire. Ainsi NTABARUMANIKA est un Hexagone de par ses six sommets. Mais aussi et surtout, NTABARUMANIKA est un Hexagone par allusion à sa toute puissance sur le sol burundais qui rappelle un Hexagone d’outre Atlantique. ________________________________________ NOTE: ( 1) On doit d’abord souligner l’existence de deux catégories distinctes de Tutsi, ceux de la
N.H <sacrecoeur@yahoo.fr> (3.03.2013)
  
Y'a t-il encore de grand démons contre la vérité et la réconciliation. Que penses-tu des restes de nos miens ? Un atelier d’échange et organisé a l’intention de la diaspora Burundaise vivant au Nord de la Suisse, Delémont, Jura. Au sujet figure, #Vers une alternative de réconcilier les Burundais, peur et lamentations, évaluation # rêve et réalisation, défis a relever. Pour plus d’information, contacter, secretariatwfsg@gmail.com, 41 22749173, Kamo Etienne Tout le monde est invite bien que celui-ci est organisé dans l’esprit d’u feed-back politique d’un parcourt complet ou incomplet du Palipehutu-FNL jusqu'à alors.
HN <secretariatwfsg@gmail.com> (2.12.2012)
  
, c'est un truc qui me passionne, merci pour cette présentation de qualité.
Candy <candy_lol@ymail.com> (25.09.2012)
  
Barundi, barubdikazi,Banamarimwe mwese ahomuva mukahgera, Igenekerezo rya 29 ukwezi kwa kane, nta murundi numwe atazi akabi kabishe kahehekurye u Burundi, gasiga igihungu cuzuye impfuvyi n'abapfakazi. Twashaka dusubire twibutse abarundi na cane cane imbanzaguseruka, abanamarimwe bose aho bari ko naho bibabaje kuko Ubwicanye n'ubundi bukozi bw' ikibi butarahera nka neza mu gihugu, bokwitaba ibirori bizotegurwan'amashirahamwe atandukanye haba aha mu gihugu canke hanze y'igihugu. Turasubiye guhoza abao bose bari mu bibazo, turakeje abagendeye ubuntu n'akarangamutima ka PFL, kandi turashimiye Leta ku ngingo zose zofatwa kugira umwene gihugu ataunganirizwe mu twiwe na biwe. Komera ku muheto, Imana ihangaze abarundi bose....Ni musangwe PFL umuhuza w'abarundi bose
NH <niyumwungere@hotmail.com> (9.04.2012)
  
Nous sommes le 9 Avril 2012, nous sommes désolés des violations de droits de l'homme reportées dans certains coins du pays.
N.H <niyimwungere@hotmail.com> (9.04.2012)
  
Bonjour mes compatriotes, Juste pour inviter à tous nos frères que le 29 avril 2012 approche. Comme à l'accoutumée, des cérémonies seront organisées à cette intention , peut par différentes organisations et partis politiques ( ). Quiconque aurait une suggestion , bien avant est prie d'en communiquer. C'est aussi regrettable que cette triste journée arrive au moment ou le peuple burundais continue à s'entretuer, c'est aussi alarmant que beaucoup de nos frères subissent des conséquences de leur choix. Nous disons condoléances à ceux qui ont perdu les leurs, nous disons courage à tous ces Burundais Hutu et Tutsi epris de paix, félicitation à nos leaders, bons pasteurs pour leurs initiatives, murakomera ku muheto, ntimusinzire, kwikura mu buja ni guhozako. Imana ihezagire abarundi n'Uburundi. Ni harambe Palipehutu FNL n'abayirongoye.
NH <nyamihelmy@hotmail.com> (30.03.2012)
  
Quelle est l place de Simbananiye dans cette commission dite Vérité et Réconciliation? Le 13 octobre 1961, le prince Louis RWAGASORE assassiné à l'investigation des princes rivaux. Contrairement à l'attente générale, ce ne fut Pierre NGENDANDUMWE (Hutu), Vice-Premier Ministre ni Paul MIREREKANO (Hutu), Président du parti UPRONA, que le roi nomme au poste de Premier ministre mais son gendre André MUHIRWA (Tutsi), alors, Ministre de l'Intérieur. Son gouvernement comptait 3 Hutu sur 10. "Le lecteur s'en souviendra: le même André MUHIRWA est l'un des auteurs du Plan de GENOCIDE sélectif des Hutu dit "PLAN SIMBANANIYE", qui a été dénoncé en 1968 par M. NDAYAHOZE (Hutu), alors ministre l'Information." "C'est sous ce gouvernement qu'est créée la (Jeunesse Nationaliste RWAGASORE), mouvement jeunesse armé intégré au parti UPRONA." "C'est cette JNR qui, le 19 janvier 1962, massacra les syndicalistes Hutu à Kamenge - un quartier de Bujumbura -: Jean NDUWABIKE, Séverin NDINZURWA Basile NTAWUMENYAKAZIRI et André BARUVURA.. C'est cette même JNR qui, en été de la même année, ente vivant Mathias MIBURO, bourgmestre Hutu de Mura (Muvinga). Ces persécutions déclenchèrent premiers mouvements d'exil Hutu."
Barivuga Bosco <bbosco@yahoo.fr> (14.01.2012)
  
From 1969 to 2003, more than one million (1 000.000) Burundian Citizens of ethnos group HUTU were assassinated by the Burundian Armed Forces and REGIME TUTSI - HIMA De 1969 à 2003 , plus d'un million (1 000 000) de Citoyens Burundais d' ethnie HUTU ont été assassinés par les Forces Armées Burundaises et le Pouvoir TUTSI -HIMA
Barimwabo J.Pierre <konsopeace@yahoo.fr> (14.01.2012)
  
Vérité , Réconciliation et Réparation, réalité a triples lames tranchantes chez les uns et les autres. L'émission en direct sur la Radio Reconnaissance de ce dimanche, avec Manwangari Léon et Simon Simbananiye cache la réalité chez les auteurs. Pensez vous que nos chères générations oublieront les leurs ? Roger Macumi n'en oubliera pas mais s'engage a pardonner ( Voir document de 2007)....L’histoire du génocide contre les Hutu du Burundi en 1972 n’est pas close « Ivyabaye muri 1972 » (« Evènements de 1972 ») ou Ihonyabwoko ry’Abahutu (Génocide hutu de 1972), qu’allons-nous commémorer le 29 avril 2007 ? Par Roger Macumi - Suisse, 23 avril 2007 1. Que s’est-il passé pour qu’on n’oublie jamais ? Il est de ces dates qui marquent pour toujours la mémoire des individus et des peuples. Il est de ces jours que l’on n’oublie jamais. L’homme n’est pas fait pour oublier mais pour se souvenir. Se souvenir du passé pour construire l’avenir. Le peuple burundais serait-il un de ces rares à avoir la mémoire trop courte ? Non, les Barundi/kazi n’ont pas oublié. Ils n’oublieront jamais 1972. Rien n’effacera de leur mémoire la maudite année 1972. Qui dit le contraire ? En tous cas pas la « Génération 72 » ! Mais, que s’est-il passé pour qu’on n’oublie jamais ? Beaucoup, même parmi les Barundi/kazi, parlent encore de « Ivyabaye muri 1972 », traduction : « Ce qui s’est passé en 1972 » ou encore « Les événements de 1972 » ! Pour finir, certains ne savent pas ou ne veulent pas vraiment savoir ce qui s’est passé. En une année, il se passe beaucoup de choses dans la vie d’un peuple : les progrès socio-politiques, les échecs des dirigeants, la criminalité de toute sorte, les famines, les décès de personnes liés à diverses causes, les règlements de comptes, les assassinats politiques, les massacres interethniques ou intercommunautaires, etc. Mais, quand l’Etat s’en mêle, quand il cible une population déterminée, quand il massacre systématiquement et méthodiquement en triant ses victimes selon leur appartenance ethnique (gutsemba ubwoko), peut-on encore parler de « ivyabaye » ou les « évènements » ? Non, il s’agit de génocide, selon la définition juridique qu’en donne le droit international. Il est réconfortant de constater qu’aujourd’hui, la majorité des Barundi/kazi, à l’intérieur comme à l’extérieur du Burundi, a pris la résolution de ne plus fuir devant les faits. En 1972, au moins 300'000 personnes, quasiment toutes Bahutu, ont été exterminées par l’Etat burundais d’alors, avidement accaparé par une minorité tutsi hégémonique et sanguinaire. A la tête de cet Etat foncièrement criminel, se trouvait le capitaine Michel Micombero, mort sans avoir répondu de ces crimes devant aucune instance judiciaire nationale ou internationale. 2. Reconnaître pour éviter la culpabilisation collective Ni les Batutsi, ni les Bahutu, ni les Batwa ne gagneront à la culpabilisation collective. Le langage hypocrite et dangereux qui consiste à dire que « Nous avons tous perdu les nôtres (twese twarabuze) » ou pire : « Nous avons tous tué (Twese twarishe) » doit être combattu avec la plus grande énergie. A écouter ce genre de discours, on a l’impression qu’en 1972, il n’y a eu ni victimes ni bourreaux. Autrement dit, il n’y a pas eu de génocide hutu. On est en pleine idéologie négationniste qui se retrouve malheureusement chez de prétendus intellectuels. Quant à certains pseudo érudits Bahutu ou Batutsi, la résignation, l’amnésie ou les deux à la fois ont pris la place de la mémoire. Alors, où allons-nous ? Ne nous y trompons pas. Il n’y a ni guerre civile, ni rébellion, ni quelque événement politique ou social que ce soit qui puisse justifier le génocide hutu de 1972. Le génocide (itsembabwoko en Kirundi) est tout simplement injustifiable. Il convient de préciser que le fait qu’il y ait eu des Batutsi qui périrent ne saurait légitimer ce génocide hutu, conçu, planifié et exécuté par l’Etat d’alors. Ce dernier a dramatiquement failli à son devoir de protection de toute sa population. Du même coup, il ne mérite plus le qualificatif d’Etat. Il s’agissait d’une bande de voyous criminels qui avaient usurpé le pouvoir du peuple. Ironie de l’histoire, beaucoup de ceux-là sont encore aujourd’hui vénérés par la République et sont même proposés ou imposés en modèles de vertu pour les générations futures. La diaspora hutu, même les Batutsi de bonne foi, ne contestent plus le génocide hutu de 1972 au Burundi. La date du 29 avril deviendra tôt ou tard la Journée du Souvenir. Il ne faut pas avoir peur des mots. Cette date marque le début de l’holocauste des Bahutu du Burundi. Oui, ils ont été sacrifiés à l’autel de l’hégémonie criminelle d’une minorité tutsi sadique et dévoyée. Le drame est que cette minorité avait le pouvoir politique, économique et militaire. Elle bénéficiait naturellement des complicités de bien d’Occidentaux qui voyaient dans ces « événements » une simple bagarre entre nègres. Qui a compris cela ? En tous cas peu de Bahutu ou de Batutsi dont le plus grand rêve était pour certains de ressembler à ceux qui avaient anéanti leur culture et violé leur mémoire. Ne dit-on pas en kirundi : « Usenya urwiwe bamutiza umuhoro » ? Personne ne reconstruira le Burundi à la place des Barundi/kazi. Personnes ne dira la vérité à leur place. Aucun spécialiste du Burundi ne saura mieux que les victimes du génocide hutu de 1972 ce qu’elles ont vécu. Aucune parole ne sera plus forte que celle d’un rescapé. Aucune trace ne sera plus pertinente que ce trou dans le mémoire collective et les fosses communes. Aucun cri ne sera plus fort que celui des veuves et des orphelins. 3. « Génération 72 », où êtes-vous ? La diaspora burundaise, en particulier hutu, doit continuer à commémorer ce génocide pour que les générations n’acceptent jamais l’inacceptable, pour que les victimes soient honorées et réhabilitées, pour qu’un jour justice soit rendue. Le chemin est encore long mais on doit espérer que la prise de conscience soit progressive et irréversible. A titre personnel, je lance un appel à toutes les victimes et leurs proches de se regrouper pour lutter contre l’impunité des crimes graves commis aussi bien avant, pendant et après 1972. Celles et ceux qui le souhaitent peuvent adhérer à l’association AVIB 1972, Mémoire et défense pour les victimes du génocide de 1972 au Burundi. Nous parlons de 1972 comme centre et sommet du génocide hutu commencé déjà en 1965, les massacres des Bahutu de Ntega-Marangara (génocide, édition 1988), les camps de regroupement forcés sous Buyoya II étant notamment d’autres conséquences et les prolongements de ce génocide. C’est donc par un devoir de mémoire et un impératif de justice que nous commémorerons le 35ème anniversaire du génocide hutu au Burundi que le monde a choisi d’ignorer. Ne l’occultons pas à notre tour par peur ou par lâcheté. En effet, certains nous invitent à « nous retrouver ensemble ce 29/04/2007 pour penser aux nôtres qui sont partis sans nous dire « Au revoir ». Ces « nôtres », qui sont-ils ? Sont-ils vraiment « partis sans nous dire Au revoir » ? Voilà que des Bahutu, prétendument intellectuels, parmi eux des universitaires, n’osent même pas appeler chat un chat. Par hypocrisie ou par médiocrité, ils n’ont pas évoqué le terme de « génocide », encore moins de « génocide hutu ». Ah non, surtout pas ! Ont-ils peur d’être traités d’« extrémistes hutu » alors qu’il est plus opportun d’appartenir à la caste des « Hutu modérés » ? Dans tous les cas, ils nous invitent à commémorer ce qu’ils ne disent pas. Ce qu’ils ne nomment pas. S’agit-il alors de « Ivyabaye », c’est à dire des « évènements » ? Finalement, ces compatriotes des temps troublés nous inviteraient-ils à commémorer ce qu’ils donnent l’impression de nier consciemment ou inconsciemment ? Il ne s’agit pas de commémorer pour se donner bonne conscience. Il faut être cohérent. Je trouve regrettable que cette Journée du Souvenir soit traitée par certains avec légèreté en lui dédiant par exemple 2 petites heures dimanche en fin d’après midi, en la meublant de manière plus ou moins aléatoire par des programmes presque fantaisistes. Quel message ce comportement envoie-t-il à nos enfants et au monde par rapport à un crime international aussi grave ? Les criminels ont accompli leurs forfaits dans le secret des frontières et dans le silence du monde. Allons-nous nous souvenir des victimes dans le secret des lamentations, sous le manteau de la fausse pudeur ? 4. Reconnaître pour reconstruire et réconcilier Pour ma part, je crois profondément que la reconnaissance inconditionnelle du génocide hutu de 1972 par l’Etat burundais est l’une des clés, peut-être même la plus importante, pour ouvrir la porte de la paix et de la réconciliation. Une telle reconnaissance ne viserait ni à culpabiliser ni à condamner collectivement une ethnie, ses éléments fussent-ils au pouvoir pendant des décennies. Les Batutsi, générations après générations, ont-il à répondre collectivement du génocide hutu de 1972 (« Abatutsi baratumaze », littéralement : « Les Batutsi nous (Bahutu) ont exterminés ») ? Quelques milieux extrémistes tutsi veulent faire partir la « crise burundaise » de 1993 en parlant même du « génocide tutsi ». C’est de bonne guerre. Mais quand on est honnête, on doit d’abord se poser la question de ce qui s’est passé dans la nuit du 20 au 21 octobre 1993. Que recherchaient les putschistes en assassinant Monsieur Ndadaye ? Quel était véritablement leur plan ? Au-delà d’autres questions qu’on se posera toujours, il convient de remarquer que l’assassinat du premier Président hutu de l’histoire du Burundi fut suivi par un chaos total. Il n’y avait plus d’Etat. Hutus et Tutsi se sont massacrés comme des abrutis avec ou sans arbitres. Le génocide de 1972 étant nié et resté impuni, qu’est-ce qui empêchait des Bahutu de croire que l’assassinat du Président Ndadaye était un coup d’envoi à la réédition du génocide hutu ? Qu’est-ce qui empêchait des Batutsi, surtout des militaires, de rêver encore une fois de la « solution finale » au problème hutu ? Qui peut prouver que le plan d’extermination des élites bahutu n’était plus d’actualité après les élections de juin 1993 ? Le Président Ndadaye était hutu, faut-il le rappeler ! La classe dirigeante tutsi d’alors, dont le major-président Buyoya, avait qualifié les élections de 1993 de « recensement ethnique ». Quel mépris ! Au Burundi comme ailleurs, les mêmes causes appellent les mêmes effets. Un peuple sans mémoire et un peuple sans avenir. ABE ! Reproduction, NH
N.H - Paris <nyamihelmy@hotmail.com> (14.01.2012)
  
Vérité , Réconciliation et Réparation, réalité a triples lames tranchantes chez les uns et les autres. L'émission en direct sur la Radio Reconnaissance de ce dimanche, avec Manwangari Léon et Simon Simbananiye cache la réalité chez les auteurs. Pensez vous que nos chères générations oublieront les leurs ? Roger Macumi n'en oubliera pas mais s'engage a pardonner ( Voir document de 2007)....L’histoire du génocide contre les Hutu du Burundi en 1972 n’est pas close « Ivyabaye muri 1972 » (« Evènements de 1972 ») ou Ihonyabwoko ry’Abahutu (Génocide hutu de 1972), qu’allons-nous commémorer le 29 avril 2007 ? Par Roger Macumi - Suisse, 23 avril 2007 1. Que s’est-il passé pour qu’on n’oublie jamais ? Il est de ces dates qui marquent pour toujours la mémoire des individus et des peuples. Il est de ces jours que l’on n’oublie jamais. L’homme n’est pas fait pour oublier mais pour se souvenir. Se souvenir du passé pour construire l’avenir. Le peuple burundais serait-il un de ces rares à avoir la mémoire trop courte ? Non, les Barundi/kazi n’ont pas oublié. Ils n’oublieront jamais 1972. Rien n’effacera de leur mémoire la maudite année 1972. Qui dit le contraire ? En tous cas pas la « Génération 72 » ! Mais, que s’est-il passé pour qu’on n’oublie jamais ? Beaucoup, même parmi les Barundi/kazi, parlent encore de « Ivyabaye muri 1972 », traduction : « Ce qui s’est passé en 1972 » ou encore « Les événements de 1972 » ! Pour finir, certains ne savent pas ou ne veulent pas vraiment savoir ce qui s’est passé. En une année, il se passe beaucoup de choses dans la vie d’un peuple : les progrès socio-politiques, les échecs des dirigeants, la criminalité de toute sorte, les famines, les décès de personnes liés à diverses causes, les règlements de comptes, les assassinats politiques, les massacres interethniques ou intercommunautaires, etc. Mais, quand l’Etat s’en mêle, quand il cible une population déterminée, quand il massacre systématiquement et méthodiquement en triant ses victimes selon leur appartenance ethnique (gutsemba ubwoko), peut-on encore parler de « ivyabaye » ou les « évènements » ? Non, il s’agit de génocide, selon la définition juridique qu’en donne le droit international. Il est réconfortant de constater qu’aujourd’hui, la majorité des Barundi/kazi, à l’intérieur comme à l’extérieur du Burundi, a pris la résolution de ne plus fuir devant les faits. En 1972, au moins 300'000 personnes, quasiment toutes Bahutu, ont été exterminées par l’Etat burundais d’alors, avidement accaparé par une minorité tutsi hégémonique et sanguinaire. A la tête de cet Etat foncièrement criminel, se trouvait le capitaine Michel Micombero, mort sans avoir répondu de ces crimes devant aucune instance judiciaire nationale ou internationale. 2. Reconnaître pour éviter la culpabilisation collective Ni les Batutsi, ni les Bahutu, ni les Batwa ne gagneront à la culpabilisation collective. Le langage hypocrite et dangereux qui consiste à dire que « Nous avons tous perdu les nôtres (twese twarabuze) » ou pire : « Nous avons tous tué (Twese twarishe) » doit être combattu avec la plus grande énergie. A écouter ce genre de discours, on a l’impression qu’en 1972, il n’y a eu ni victimes ni bourreaux. Autrement dit, il n’y a pas eu de génocide hutu. On est en pleine idéologie négationniste qui se retrouve malheureusement chez de prétendus intellectuels. Quant à certains pseudo érudits Bahutu ou Batutsi, la résignation, l’amnésie ou les deux à la fois ont pris la place de la mémoire. Alors, où allons-nous ? Ne nous y trompons pas. Il n’y a ni guerre civile, ni rébellion, ni quelque événement politique ou social que ce soit qui puisse justifier le génocide hutu de 1972. Le génocide (itsembabwoko en Kirundi) est tout simplement injustifiable. Il convient de préciser que le fait qu’il y ait eu des Batutsi qui périrent ne saurait légitimer ce génocide hutu, conçu, planifié et exécuté par l’Etat d’alors. Ce dernier a dramatiquement failli à son devoir de protection de toute sa population. Du même coup, il ne mérite plus le qualificatif d’Etat. Il s’agissait d’une bande de voyous criminels qui avaient usurpé le pouvoir du peuple. Ironie de l’histoire, beaucoup de ceux-là sont encore aujourd’hui vénérés par la République et sont même proposés ou imposés en modèles de vertu pour les générations futures. La diaspora hutu, même les Batutsi de bonne foi, ne contestent plus le génocide hutu de 1972 au Burundi. La date du 29 avril deviendra tôt ou tard la Journée du Souvenir. Il ne faut pas avoir peur des mots. Cette date marque le début de l’holocauste des Bahutu du Burundi. Oui, ils ont été sacrifiés à l’autel de l’hégémonie criminelle d’une minorité tutsi sadique et dévoyée. Le drame est que cette minorité avait le pouvoir politique, économique et militaire. Elle bénéficiait naturellement des complicités de bien d’Occidentaux qui voyaient dans ces « événements » une simple bagarre entre nègres. Qui a compris cela ? En tous cas peu de Bahutu ou de Batutsi dont le plus grand rêve était pour certains de ressembler à ceux qui avaient anéanti leur culture et violé leur mémoire. Ne dit-on pas en kirundi : « Usenya urwiwe bamutiza umuhoro » ? Personne ne reconstruira le Burundi à la place des Barundi/kazi. Personnes ne dira la vérité à leur place. Aucun spécialiste du Burundi ne saura mieux que les victimes du génocide hutu de 1972 ce qu’elles ont vécu. Aucune parole ne sera plus forte que celle d’un rescapé. Aucune trace ne sera plus pertinente que ce trou dans le mémoire collective et les fosses communes. Aucun cri ne sera plus fort que celui des veuves et des orphelins. 3. « Génération 72 », où êtes-vous ? La diaspora burundaise, en particulier hutu, doit continuer à commémorer ce génocide pour que les générations n’acceptent jamais l’inacceptable, pour que les victimes soient honorées et réhabilitées, pour qu’un jour justice soit rendue. Le chemin est encore long mais on doit espérer que la prise de conscience soit progressive et irréversible. A titre personnel, je lance un appel à toutes les victimes et leurs proches de se regrouper pour lutter contre l’impunité des crimes graves commis aussi bien avant, pendant et après 1972. Celles et ceux qui le souhaitent peuvent adhérer à l’association AVIB 1972, Mémoire et défense pour les victimes du génocide de 1972 au Burundi. Nous parlons de 1972 comme centre et sommet du génocide hutu commencé déjà en 1965, les massacres des Bahutu de Ntega-Marangara (génocide, édition 1988), les camps de regroupement forcés sous Buyoya II étant notamment d’autres conséquences et les prolongements de ce génocide. C’est donc par un devoir de mémoire et un impératif de justice que nous commémorerons le 35ème anniversaire du génocide hutu au Burundi que le monde a choisi d’ignorer. Ne l’occultons pas à notre tour par peur ou par lâcheté. En effet, certains nous invitent à « nous retrouver ensemble ce 29/04/2007 pour penser aux nôtres qui sont partis sans nous dire « Au revoir ». Ces « nôtres », qui sont-ils ? Sont-ils vraiment « partis sans nous dire Au revoir » ? Voilà que des Bahutu, prétendument intellectuels, parmi eux des universitaires, n’osent même pas appeler chat un chat. Par hypocrisie ou par médiocrité, ils n’ont pas évoqué le terme de « génocide », encore moins de « génocide hutu ». Ah non, surtout pas ! Ont-ils peur d’être traités d’« extrémistes hutu » alors qu’il est plus opportun d’appartenir à la caste des « Hutu modérés » ? Dans tous les cas, ils nous invitent à commémorer ce qu’ils ne disent pas. Ce qu’ils ne nomment pas. S’agit-il alors de « Ivyabaye », c’est à dire des « évènements » ? Finalement, ces compatriotes des temps troublés nous inviteraient-ils à commémorer ce qu’ils donnent l’impression de nier consciemment ou inconsciemment ? Il ne s’agit pas de commémorer pour se donner bonne conscience. Il faut être cohérent. Je trouve regrettable que cette Journée du Souvenir soit traitée par certains avec légèreté en lui dédiant par exemple 2 petites heures dimanche en fin d’après midi, en la meublant de manière plus ou moins aléatoire par des programmes presque fantaisistes. Quel message ce comportement envoie-t-il à nos enfants et au monde par rapport à un crime international aussi grave ? Les criminels ont accompli leurs forfaits dans le secret des frontières et dans le silence du monde. Allons-nous nous souvenir des victimes dans le secret des lamentations, sous le manteau de la fausse pudeur ? 4. Reconnaître pour reconstruire et réconcilier Pour ma part, je crois profondément que la reconnaissance inconditionnelle du génocide hutu de 1972 par l’Etat burundais est l’une des clés, peut-être même la plus importante, pour ouvrir la porte de la paix et de la réconciliation. Une telle reconnaissance ne viserait ni à culpabiliser ni à condamner collectivement une ethnie, ses éléments fussent-ils au pouvoir pendant des décennies. Les Batutsi, générations après générations, ont-il à répondre collectivement du génocide hutu de 1972 (« Abatutsi baratumaze », littéralement : « Les Batutsi nous (Bahutu) ont exterminés ») ? Quelques milieux extrémistes tutsi veulent faire partir la « crise burundaise » de 1993 en parlant même du « génocide tutsi ». C’est de bonne guerre. Mais quand on est honnête, on doit d’abord se poser la question de ce qui s’est passé dans la nuit du 20 au 21 octobre 1993. Que recherchaient les putschistes en assassinant Monsieur Ndadaye ? Quel était véritablement leur plan ? Au-delà d’autres questions qu’on se posera toujours, il convient de remarquer que l’assassinat du premier Président hutu de l’histoire du Burundi fut suivi par un chaos total. Il n’y avait plus d’Etat. Hutus et Tutsi se sont massacrés comme des abrutis avec ou sans arbitres. Le génocide de 1972 étant nié et resté impuni, qu’est-ce qui empêchait des Bahutu de croire que l’assassinat du Président Ndadaye était un coup d’envoi à la réédition du génocide hutu ? Qu’est-ce qui empêchait des Batutsi, surtout des militaires, de rêver encore une fois de la « solution finale » au problème hutu ? Qui peut prouver que le plan d’extermination des élites bahutu n’était plus d’actualité après les élections de juin 1993 ? Le Président Ndadaye était hutu, faut-il le rappeler ! La classe dirigeante tutsi d’alors, dont le major-président Buyoya, avait qualifié les élections de 1993 de « recensement ethnique ». Quel mépris ! Au Burundi comme ailleurs, les mêmes causes appellent les mêmes effets. Un peuple sans mémoire et un peuple sans avenir. ABE ! Reproduction, NH
N.H - Bujumbura <nyamihelmy@hotmail.com> (14.01.2012)
  
Commémoration du massacre de Ntega et Marangara (15 Juillet 2011 au Mont Sion Gikungu) Twibuke abacu bazize ubwoko bwabo , duhoze Imiryango yahekuwe kandi Twibuke abo bose babwitangiye ! Nous sommes le 15 Juillet 2011, la radio annonce : « Massacre Interethnique au Nord du Pays, l’hélicoptère intervient, on dirait Irak et Iran » La peur envahit les milieux intellectuels hutus qui se mobilisent pour fabriquer la fameuse lettre ouverte à Major Pierre Buyoya ! Au secours, au secours, le génocide sans nom recommence par le Nord (D’autes part, on parle d’une révolution populaire qui venait de voir le jour.- Ndayihurume prends le micro et s’enfuit vers cette région du Nord nommée autrefois Creuset de la Beauté Burundaise au miroir des Lacs aux Oiseaux ! Le constant est amer, deux ethnies jadis assises sur une bombe à retardement s’entretuent ! L’armée est intervenue avec sa répression habituelle, les autorités de l’époque semblent être intactes malgré l’appel incessant de la communauté internationale, de millier des gens sont tues tandis que d’autres s’enfuit vers les pays frontaliers ! La première vague des victimes se remarque à Bujumbura et crée la panique, le bar 5/5 de Bwiza se ferme, c’est la pagaille et le deuil ! On écoute la radio et on cherche le passeport pour fuir ! Alors que le calme semble être revenu, le pays s’interroge sur les circonstances des massacres interethniques qui ont embrasé le nord du territoire. Partout la même litanie: «On ne comprend pas. » Des enquêtes sont en cours. De toute la façon, le Burundi venait d’avoir ce qu’il a semé depuis les années de l’indépendance et de ce qu’il mérite ! Analysons les avec Gillet: Le grand chien aux allures de berger allemand va mourir. Il traîne près de la demeure de son maître, se couche sans illusions. Attend. C’était une des plus belles maisons de Ntega, l’une des communes où ont débuté les affrontements entre Hutu et Tutsi qui ont provoqué l’intervention de l’armée. Son propriétaire, un riche commerçant Tutsi de la région, a été l’un des premiers visés. Des tracts ont d’abord circulé le dénonçant comme un exploiteur qui avait fait fortune après les massacres d’Hutu en 1972. Le 15 juillet, près d’un millier de villageois sont montés jusqu’à sa villa armés de machettes, de lances, d’arcs et de flèches. Ils se sont emparés de sa femme et de ses enfants tandis que lui-même se barricadait, armé d’un fusil. Pour le faire sortir, les assaillants ont blessé sa famille à coups de machette. Le sang de ses gosses n’a pas convaincu le commerçant. On a lâche la femme et les enfants. L’assaut a débuté. Il a duré près de six heures. Le propriétaire a finalement cédé et, en tentant de s’enfuir, il a été intercepté, tué à coups de machette, jeté dans une fosse septique. Entre-temps ses enfants et sa femme ont eux aussi été ‘ assassinés alors qu’ils tentaient de panser leurs premières blessures. Aujourd’hui, en observant la maison défoncée, brûlée et recouverte de pierres, on imagine la scène. Tout a été pillé ou frénétiquement détruit par des hommes et des femmes qui, la veille, semblaient entretenir les meilleurs rapports avec leurs futures victimes. Même chose un peu plus loin où la sœur Béatrice a vu quelques-uns de ses paroissiens Tutsi massacrés par leurs voisins. Il ne reste qu’un billot de bois, rouge du sang de la vingtaine d’hommes et de femmes que l’on a décapités, et un corps boursouflé et sans tête sculpté à coups de machette. Autour, une région vide de ses habitants, des maisons pillées, brûlées, détruites ou quelques corps d’enfants, de femmes et d’hommes sur lesquels s’acharnent les vautours. Le directeur de la presse écrite du Burundi, originaire de la région, contemple la maison de ses parents dévastée. Son père a eu les jambes coupées avant d’être tué devant sa mère: «Je ne comprends pas, j’ai été élevé avec ceux qui ont fait ça, c’était des voisins, des amis. » En effet, personne ici ne comprend ce qui, du jour au lendemain, a poussé la population de deux villages proches de la frontière du Rwanda, Netega et Maranga, à s’entre-tuer. On s’interroge, et, à Bujumbura, on est inquiet de l’avenir même si, pour l’instant, le reste du pays reste apparemment calmé. Bien sûr, il y a l’histoire. La domination historique des Tutsi, minoritaires, sur les Hutu. Les massacres de 1965 et de 1972 qui ont fait plusieurs centaines de milliers de victimes Hutu. La persistance de la domination tutsi au gouvernement, dans l’administration et dans l’armée, malgré les efforts accomplis par le président Buyoya qui a pris le pouvoir en 1987. Le ressentiment des quelques intellectuels hutu qui ont échappé aux éliminations massives de 1972… Mais tout a été si soudain. Si violent. Alors, on cherche en évitant les explications trop simples de certains responsables burundais qui affirment qu’il s’agit là « d’une tentative de déstabilisation de la nation organisée par un pays voisin ». On évoque les manœuvres militaires qui se déroulaient dans la région. On dénonce l’incurie des responsables tutsi locaux qui n’ont pas su se mettre à l’écoute de la population hutu majoritaire. Peut-être même leurs faux pas qui ont poussé certains militants hutu à se croire inquiétés. En tout cas, des habitants hutu de Ntega et Maranga ont été convaincus par certains des leurs de l’imminence d’un nouveau massacre et ont pris les devants. Tuer pour ne pas être tués. Tuer de manière panique, convaincus par quelques intellectuels qu’on allait à nouveau s’en prendre à eux. Les autorités burundaises répètent que des enquêtes sont en cours. A Bujumbura, quelques fonctionnaires hutu et tutsi s’inquiètent. Dans une pétition, ils se demandent pourquoi l’armée n’est pas intervenue assez tôt alors qu’elle était sur place, parlent de provocations et demandent une commission d’enquête interethnique, en soulignant que les Hutu doivent être associés de manière plus réelle à l’exercice du pouvoir. Du même coup, on s’aperçoit que rien n’est réglé même si les métissages successifs ont aplani les différences entre Hutu et Tutsi. Certains des signataires se demandent même en privé si les partisans de l’ancien président Bagaza n’ont pas laissé pourrir la situation afin de dénoncer le «laxisme » du nouveau régime et de revenir à leur ancienne hargne anti-hutu. Une attitude, qui, de l’autre côté, va renforcer les analyses les plus figées des intellectuels hutu rêvant de prendre le pouvoir à leurs rivaux historiques. Un sentiment que l’on éprouve en écoutant certains réfugiés hutu pérorant du Rwanda contre le régime du Burundi. Cependant, tout cela ne doit pas faire oublier l’intervention militaire burundaise, qui a sans doute provoqué plus de morts que les premiers massacres.. En attendant, le couvre-feu est toujours maintenu de 5heures à 19heures dans l’ensemble du pays, lès habitants doivent être munis de laissez-passer et les barrages policiers ou militaires sont toujours aussi nombreux sur les routes. Il est vrai qu’il y a deux jours des équipes sanitaires chargées d’enterrer les cadavres ont été attaquées à coups de lances alors qu’elles étaient protégées par une escorte militaire.
Nyamiye Herménégilde <nyamiye@hotmail.com> (19.05.2011)
  
Bientôt le 15 Août 2011, une fois dans l’histoire et dans les mêmes soucis de rendre hommage les nôtres, victimes de la répression aveugle des pouvoirs passés, et de lutte contre l’esprit de génocide et d’exclusion, une messe est prévue au Mont Sion à Gikungu. Nous demandons à la diaspora burundaise de commémore respectivement là où ils sont ! Pour toute personne intéressée ou souhaite se joindre aux autres, nous lui souhaitons la bienvenue !
Nyamiye Herménégilde <nyamiye@hotmail.com> (19.05.2011)
  
Le 29/24/2011 à Bujumbura fut jour thérapeutique aux victimes des événements de 1972 et 1993. Sous l’initative l de deux associations dont deux chefs d'ethnie différentes, …..resunies aux enceintes de la Maison Orphan Aid, quelque chose de nouveu…..un tutsi ose dire que le contrat social serait la solution pour en finir avec le génocide... le Prof Bamboyeho change le ton pour dire Abahutu n'abatutsi bapfuye ni abana bigihugu, ukuri kurakenewe...Des veuves tutsies osent dire ce qui s'est passé sans honte ni peur, …..Honorable Managali Leon explique les événements comme ces tutsies qui déclaraient haut et forts le Plan Simbaniye … Finalement l'ambiance couvre la grande salle, on dire le Contrat social voit le jour….. Le Burundi a vu ce qu’il a semé et ce qu’il mérite (Extrait – Laurent Ndayihurume aux événements de Ntega et Maranga)
Nyamiye Hermenegilde <nyamiye@hotmail.com> (29.04.2011)
  
A tous mes mieux ... Comme cette épée qui, perca le coeur de la Ste Marie, la mort de Gahuttu Remi, fut , pensaient les fossayeurs de hutus, une fin des Hutus. Au contraire, la flamme de la liberité et de révolution était déja allumé....Gahutu Rémie n'est mort, il est encore vivant. Les momets venus, comme Rwagasore et ses autres compagnos hutus, il sera célébré à l'échelle nationale. Gahutu Rémi ntitizopha tukwibagiye .....
Nyamiye Hermenegilde <nyamiye@hotmail.com> (29.04.2011)
  
We are very sad for those evil things done buy Tutsi against Hutu since the invasion of Tutsi in the region around 1600 years. We have many questions to ask our self why the minority Tutsi ruled majority around 400years. We have to look on the child rearing system of the Hutu.
Mpai <rcdp_burundi@yahoo.fr> (24.02.2011)
  
Par la présente, je voudrais inviter tout le monde que la Fondation Inamujandi (pour la Democratie participative et la Reconfort des Orphelins du Genocide , 1972) vient de naitre. Pourriez nous joindre ? Le site est encours de design voi prochains jours : www.burundi1972.org
NH <rcdburundi@yahoo.fr> (15.10.2010)
  
Imana ihezagire uburundi kandi ihangaze abakiriho bakoze ngo buruhuke agacinyizo ka ba mpemuke ndamuke , isasagaze amahoro mu bayo.
Nyamiye H <nyamihelmy@hotmail.com> (15.10.2010)
  
Qu'il me soit permis d'adresser un message de condoléances en l'endroit de la famille de Gahutu Remy et celle de tous ces leaders Hutus qui se sont donnés pour que ce pays arrive ou il soit maintenant. Que mes vives reconnaissances soient adresses en l’endroit de touts le burundais hutus ou tutsis et particulièrement aux fondateurs du Palipehutu en vie dont : Dr Karatasi, Etienne, Manwangari Léon, Fils Kinama. A ceux qui vivent encore, je leur dit ‘Votre travail est immensurable, personne ne peut ignorer votre contribution, combien énorme. Nous, en tant que jeunes militants avons suivi votre trace, bien que beaucoup parmi nous n’aient pas respecté les clauses de cette héritage de leadership qui vous ont caractérises. Nous vous en demandons pardon. Une fois dans l’histoires du Burundi, ‘anniversaire d’assassinat de Gahutu Remy et ses collaborateurs a été célèbre a Bujumbura, festivités organisée par les partis branches du Palipehutu dont Parti pour la Libération du Peuple Agakiza (Palipe Agakiza). Commencé la conférence de Presse dans les enceinte de l’Hôtel communément le Chez Sion, sis à Rohero en face de Kiriri. Une conférence de presse suivi par le vidéo montrant la vie de Gahutu Remy lors de son interview exclusif démontrant ses propres convictions a l’endroit des journalistes et du public présents. Les activités ont continue par une messe au Mont Sion Gikungu ou tous les partis politiques en majorité ceux provenant du Palipehutu étaient convié en une prière commune, signe d’espoir et de réalisation des rêves d’unité que prêchait toujours Gahutu Remy et ses collaborateurs. Lords de la réception, des collaborateurs sous le nom de Inararibonye (Sages) chaque s’exprime comment il a connu Gahutu Remy et ses propres d’un vrai prophète, philosophe. Tout le monde est d’accord que la rêve de Gahutu Remy est en cours vers une réalisation effective car on ne pense pas qu’on allait avoir une telle occasion si c’est à l’époque du parti unique. Un jour, nos enfants vont dire I have a dream ce qu’on peut d’accord commence à chuchoter, we have a dream, a dream ….Gahutu Remy fera le troisième des leaders et révolutionnaire. Il sera inoubliable dans l’histoire de la révolution au Burundi.
Nyamiye Hermenegilde <nyamihelmy@hotmail.com> (26.08.2010)
  
A tous les organisateurs du commemoration Ntga-Marangara, je dit b-r-a-v-o, le burundi a encore des hommes sur qui il peut compter. Je suis de tout coeur avec vous! Continuez ainsi Semerera semerera!
julie <juli003@hotmail.com> (4.09.2009)
  
trés bon site! bonne continuation
xxxx <xx_xx@hotmail.com> (3.09.2009)
  
trés bon site internet! bonne continuation
xxxx <xx_xx@hotmail.com> (3.09.2009)
  
COMMEMORATION DE L’ASSASSINAT DE GAHUTU REMI GAHUTU Remi , Président Fondateur de PALIPEHUTU – Parti pour la Libération du Peuple Hutu du Burundi - a été assassiné le 17 Août 1990 dans la prison d’Ukonga à Dar Es Salaam , en TANZANIE . Son Curriculum vitae Nom et Prénom : GAHUTU Remi Date de naissance : 24 Mars 1945 Lieu de naissance : Kabuguzo , Commune Rutegama , Province Muramvya Nom du Père : NDARUZANIYE Athanase Nom de la Mère : SINDAYIGAYA Berthe Ethnie : Hutu ; Clan : Umuhanza Religion : Catholique ETUDES FAITES : Primaire : à la mission catholique de KIGANDA Ecoles Secondaires : Préparatoire au Petit Séminaire de MUREKE Gréco –latine au Petit Séminaire de MUGERA Cycle Inférieur des Humanités à l’Athenée Royal de Bujumbura Supérieures *Le 6 Sept 1963 , il va en Belgique où il faisait successivement les études de : * Technicien agricole A2 à l’Institut Technique et Agricole de l’Etat à IZEL Sur Semois * Ingénieur Agricole en Agriculture tropicale et Subtropicale à l’école Horticulture de l*Etat à Vilvoorde * Spécialisation en cartographie et classification des sols à l’Université de l’Etat à Gang * Ingénieur agronome en Science du sol à l’Univerisité Catholique de Louvain. Septembre 1978 : au rwanda ; contacts avec ses compatriotes hutu en vue de la création d’un parti pour la Libération du peuple Hutu du Burundi . - 2 - ACTIVITÉS PROFESSIONNELLES Différents travaux à bruxelles pour organiser son départ pour l’Afrique Gérant d’une Coopérative Agro-Pastorale au Rwanda dans le camp des réfugiés burundais au MUTARA . 1979 : Profitant de 6ème Sommet groupant la France et plusieurs pays Africains au Rwanda , demandant aux Honorables et Distingués Délégués au Sommet de la Paix et Fraternités d’être Porte-Paroles pour condamner la genocide au Burundi comise par la minorité au pouvoir . ( Se le document : Génocide au Burundi9 1979 : Départ pour la Tanzanie dans les camps des réfugiés hutu du Burundi après une déclaration sur des injustices commises par le parti Uprona contre la majorité Hutu 18.April 1980 : Il créa le Parti pour la Libération du Peuple Hutu » PALIPEHUTU ». Il était élu Président 1980-1982 : Il travaillait comme Agricultural Field Officer ( AFO avec la Tanganyika Christian Refugee Service « TCRS à MISHAMO 1983 : il démissione de son travail pour se consacref uniquement au Parti 1987 : Sa première périple voyage diplomatique en Europe en Italie et en Belgique pour défendre les droits de l’homme au Burundi 1988 : Deuxième voyage diplomatique en Europe pour défendre les droits de l’homme au Burundi et ce dans la foulée de massacres des Hutu de NTEGA et MARANGARA le 15 Août 1988. La chasse de GAHUTU Remi 10.12.1988 :Influence de la Sûreté burundaise en Belgique était apparue en 1988 à l’occasion d’un incident à l’aéroport Internationale à Zaventhem à Bruxellex. GAHUTU Remi avait été enlevé par des agents burundais , après une nuit sur une chaise de la Gendarmerie belge . Les tutsi commence déjà à danser dans toute la ville de Bujumbura après avoir été informés que le vraie énnemie des tutsi était dans les mains de la sûreté burundais en Belgique .Beaucoup de tutsi se mobilisaient vers l’aéroport International de Bujumbura pour acceuillir leur énemi GAHUTU Remi. Heureusement , la belgique n’a pas entrer dans les jeux de tutsi.GAHUTU Remi était liberé. DENTENTION DE GAHUTU Remi en Tanzanie 1989. :C’était après plusieures tentatives avortées d’enlèvement et d’asssassinat que finalement les autorités burundaises ont décidé de coollaborer avec certains autorités tenzaniènnes les plus corrompus , pour mener à fin leur - 3 - décision , car l’UPRONA avait cru que , en faisant disparaître GAHUTU Remi et certaines personnalités hutu , censurait les revendications de parti PALIPEHUTU et par conséquent , les revendications des hutu et des Twa pour ne pas rester dans l’oppression . 1989 : résidence surveillé à MISHAMO 1989 : Arrestation de GAHUTU Remi à MISHAMO Même année , voilà son voyage pour la prison Centrale d’ Ukonga à Dar Es Salaam Du 15 Mai à sa mort : détention dans la prison Central d’UKONGA 17 Août 1990 vers 16 heures locale : C’était ici que GAHUTU Remi a été assassiné. Plan d’assassinat : Qui était GAHUTU Remi ? Dans le cas des opprimés , GAHUTU Remi n’était pas n’importe qui. GAHUTU Remi était un homme pour une cause juste : la vérité , la justice , la paix et le développement d’un Burundi démocratique . En créant le PALIPEHUTU , il a montré l’amour du Peuple et de la Partrie . Urukundo rw’abanyagihugu GAHUTU Remi était au côté des opprimés : les hutu et les twa. Il voullait montrer qu’on serve pas un peuple qu’on aime pas et qu’on ne serve pas une patrie qu’on aime pas .Le rêve de GAHUTU Remi était de faire tomber les murs qui séparaient les ethnies au Burundi . . Voilà les 5 piliers duPALIPEHUTU : * d’éveiller la conscience politique des opprimés * créer l’unité des hutu et des twa * créer un parti politique qui représentait les opprimés *des leaders au parti qui aiment le peuple et la patrie * l’unité des hutu * forces d’atodéfense GAHUTU Remi était un homme de parole , un homme qui disait ce qu’il faisait et qui faisaitt ce qu’il disait . Homme de parole jusqu’à sa mort . La mort de GAHUTU reste source de parole pour tous , les vrais patriotes burundais . Il nous a laissé avec un testament « Wadusigiye ijambo « . Dans le testament on trouve : Il faut s’unir pour la lutte et il faut lutter pour l’unité - 4 – Le parti reste ouvert à tout burundais hutu twa et tutsi qui estime qu’il est de son devoir d’oeuvrer pour l’égalité des droits et dvoirs à tous les citoyens . QUE VIVENT LES IDEES DE GAHUTU REMI. Je ne peux pas terminer sans citer quelques noms des compagnons de lutte décedés de GAHUTU Remi : NTEMERE Tharcis KINAMA Eustache BIGIRIMANA Melchiori MURENGERANTWARI Joseph MPAWENAYO Prospère NTIRABAMPA Antoine MUHITIRA Sylvère NZEYIMANA Ernest MISIGARO Donatien GASHIRABAKE Pascal Et beaucoup d’autres . Imana ibahezagire ibihe vyose. Je vous remerci Dr Etienne Karatasi
Ntacorigira <ntacovic@hotmail.com> (23.08.2009)
  


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